Nous avons peur de sortir de notre zone de confort

Lorsqu’on veut faire une reconversion professionnelle, ou atteindre une liberté financière, il est plus facile de rester dans une zone de confort désagréable que d’en sortir pour aller vers l’inconnu.

Notre cerveau perçoit dans l’inconnu du danger. Il n’aime pas le changement et va toujours se tourner vers une routine, même si elle ne nous convient plus. Pour nous le stress monte et se traduit par de la panique, des angoisses, des insomnies, etc.

Avoir peur de sortir de sa zone de confort, c’est aussi avoir peur de sortir du clan, en particulier le clan familial. Nous sommes loyaux à notre lignée en respectant les règles, les secrets, les comportements au fil des générations. Vous avez certainement en tête des exemples de métiers qui se transmettent de père en fils ou de mère en fille. Il peut s’agir d’une caractéristiques de ce phénomène. Pour mieux comprendre les loyautés familiales, je vous invite à consulter cet article. Nous avons tous besoin d’appartenir à un groupe et de se sentir aimé.e. Bien souvent, pour cela, nous nous cantonnons à rester à une place inférieure, pour ne surtout pas dépasser les autres et risquer de les perdre.

 

La peur de la réussite est la peur du changement

Nous n’avons pas tant peur de réussir que peur de changer.

Par exemple, nous pouvons avoir peur qu’en ayant réussi, nous allons perdre des relations avec des proches qui ne nous comprennent pas, nous et notre vision des choses. Il est en effet plus facile de se faire accepter lorsqu’on partage le même point de vue. Nous avons en nous ce besoin de se sentir aimé.e par un groupe. On tolère dans ce cas plus de choses – qui vont à l’encontre de nos convictions ou de nos valeurs – pour « rentrer dans le moule ». Heureusement, il est possible de tourner cette tendance naturelle à notre avantage en prenant soin de bien s’entourer. Au sein d’un groupe de personnes positives et inspirantes va se créer un effet de « levier ». Leur dynamique va nous élever et nous tirer vers le haut.

Réussir, c’est aussi être déloyal.e envers sa lignée. Si l’on est une femme issue d’une famille où les femmes restent dépendantes financièrement, il va être plus difficile de dépasser son ou sa conjoint.e, son père, son frère, etc. Ces blocages peuvent être conscient – par exemple, je refuse une opportunité professionnelle pour ne pas faire d’ombre à la personne- ou complètement inconscient – dans ce cas, j’ignore pourquoi je n’arrive pas à évoluer dans mon métier. On se limite pour des questions sociales, par peur de blesser les autres parce que eux n’ont pas évolué, ou encore par peur de gagner trop d’argent – ce qui peut être mal vu dans notre société.

De la même manière, il va être difficile à une femme de trouver un conjoint si elle se présente comme trop indépendante par rapport aux normes sociales, les hommes vont se sentir inutiles face à elle, et désorientés par rapport à leur place d’hommes.

Diverses peurs sont à l’origine de notre peur de la réussite, en particulier:

  • la peur de perdre ce que l’on a déjà acquis, qu’il s’agisse d’un CDI, d’une maison, etc.
  • la peur de se montrer tel.le que l’on est – de faire sauter les masques -qui revient à se mettre à nu face aux autres et au monde.
  • la peur de ne pas assumer toutes les responsabilités que le changement implique, en ayant l’impression de ne pas être à la hauteur. Cette peur s’appelle le syndrome de l’imposteur, qui nous persuade que nous ne méritons pas les réussites que nous avons.
  • la peur de ne plus avoir l’attention des autres. Lorsque nous sommes dépendants des autres – financièrement par exemple – on se place en position de victime, inconsciemment ou non. On va être en demande d’encouragements, d’amour, de soutien, souvent en résonance avec des blessures de notre enfance. Si on réussit, on risque ne plus avoir l’attention des autres, nous allons alors nous auto-saboter pour ne pas en arriver là. Pour résumer, la peur de réussir est une peur de tout ce qui pourrait changer dans notre vie, qui pourrait entraîner notre abandon. Nous craignons de faire face à l’inconnu et d’être différent.e, mais aussi d’être libre!

Comment la peur de l'échec et la peur de réussir nous empêchent de réaliser nos rêves

La peur de l’échec nous empêche d’avancer

Souvent, nous avons peur d’échouer par perfectionnisme.

Si nous avons eu des parents très stricts, voire humiliants, nous avons certainement passé notre enfance à faire des choses pour faire plaisir aux autres. Nous avons pris l’habitude de dire des faux-oui! Nous poursuivons ce fonctionnement à l’âge adulte par peur de décevoir notre entourage.

Quelqu’un de trop perfectionniste va parfois ne pas agir parce qu’il ou elle est persuadé qu’il vaut mieux ne rien faire plutôt que de faire quelque chose de médiocre.

C’est pourquoi il peut nous arriver de stopper des projets en cours, de nous auto-saboter, et de tout arrêter avant même de commencer quoi que ce soit! On repousse alors toujours les échéances, on procrastine, et ce jusqu’à ne jamais réaliser ses projets.

 

Accepter d’échouer permet d’apprendre de ses erreurs

Accepter d’échouer fait partie de nos apprentissages. De même que lorsqu’on apprend à marcher, on tombe sans cesse mais nous nous relevons toujours jusqu’à y arriver. La vie toute entière est un apprentissage, il est normal d’avoir peur, mais il faut apprendre à transcender cette peur pour avancer.

Attention, si vous risquez de vous faire dévorer par un lion – ou toute autre situation périlleuse où votre vie est en jeu – ne tentez sous aucun prétexte de transcender votre peur. Un proverbe ancien dit « il vaut mieux écouter sa peur que finir dans l’estomac d’un prédateur ». Ce n’est peut-être pas vraiment un proverbe, mais dans le doute, préférez la fuite.

Thomas Edison n’a pas échoué mille fois avant d’inventer l’ampoule, mais il a trouvé mille façons de ne pas créer d’ampoule!

En voyant derrière chaque échec une opportunité, on grandit et on augmente sa confiance en soi.

Si nous travaillons à réaliser quelque chose que nous voulons vraiment il faut trouver notre “pourquoi” – notre motivation profonde– ce qui va nous permettre de toujours avancer sans jamais rien lâcher. Pour apprendre à accepter d’échouer, et trouver ce pourquoi, il faut prendre conscience des peurs qui nous bloquent pour les transcender. Ainsi, nous pouvons aller de l’avant quoiqu’il arrive, en étant assuré.e d’être sur la bonne voie et de réaliser notre mission de vie, notre raison d’être.

On peut pour cela utiliser la méthode des Cinq Pourquoi, qui consiste à se demander “pourquoi” on veut réaliser tel objectif, puis à continuer à se demander “pourquoi’ à chaque réponse afin d’atteindre notre véritable motivation. Pour retrouver mes explications sur cette méthode, vous pouvez lire cet article.

Vous n’êtes pas seul.e

S’il est important d’arrêter de se comparer aux autres, et de s’évaluer en fonction d’eux, il faut avant tout s’assurer de bien s’entourer, de personnes bienveillantes et positives! Notre entourage constitue notre soutien le plus puissant, mais nous pouvons aussi rechercher les conseils de personnes qui nous inspirent ou qui ont réussi à atteindre des objectifs semblables aux nôtres.

Si nous ne parvenons pas à dépasser nos peurs, ce n’est absolument pas grave. On peut demander de l’aide à des professionnels, des coachs, des thérapeutes, qui vont nous accompagner sur le chemin de notre réussite.

Si vous avez besoin d’aide, je vous propose un accompagnement en sophrologie, en énergétique ou en hypnose Ericksonienne et spirituelle. Vous pouvez me contacter pour prendre rendez-vous!